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L'oeil de mouche
10 janvier 2018

20 minutes dans une F1

Jeudi dernier, à Magny-Cours. Légèrement fébrile, j'enfile la combinaison, mes chaussures, mes gants avant de mettre sous le bras le casque intégral. Je suis prêt à tailler la route. Je regagne le paddock pour débuter cette après-midi délirante. Pensez donc : je vais piloter une F1. Le stage commence par un petit échauffement avec de la conduite sur FR, une monoplace de 200 chevaux. Une manière de se familiariser progressivement. Une fois présentées les consignes de sécurité, il est temps de rejoindre le véhicule : une mini F1 qui monte dans les 220 km/h et présente une belle souplesse dans les virages. Les impressions en Formule Renault sont déjà épatantes quand on aime la conduite à grande vitesse. Bien installé, on ne sent pas franchement sa puissance. Mais on comprend qu'on est dans un bolide lorsqu'on est dans les virages : il faut avoir de la poigne pour bien maîtriser le volant. Après ce premier shoot d'adrénaline, il est temps de découvrir la grande soeur. Je vais vite découvrir que la F1 a autant à voir avec la FR qu'un jus de raisin et un Dom Pérignon. Le briefing est cette fois un peu plus minutieux. On m'explique que l’accélérateur est particulièrement sensible comparé à la FR puisqu'on a 4 fois plus de puissance sous le pied droit. Inversement, le frein est dur à actionner : il faut exercer une pression de presque 80 kg sur la pédale (alors qu’il ne faut que 20 kg pour une Formule Renault) ! Vous pouvez imaginer ce que doivent faire les pilotes pendant une course ! C'est enfin le moment d'embarquer. Une fois harnaché, je démarre la bête (secondé par un mécanicien). Je donne un petit coup de gaz pour faire partir le surplus d’essence dans la tuyauterie, puis je lève doucement le pied de la pédale de débrayage. La F1 part. Je dépasse les stands et enclenche à fond la pédale d’accélération. Je pourrais tout aussi bien être dans une fusée ! Je me retrouve littéralement plaqué contre le siège. Je me rends vitet compte que la direction est très difficile parce qu'elle ne possède pas l’assistance de la Formule Renault. Je sors des quelques chicanes, me retrouve face à la première ligne droite. Je presse le champignon. Le moteur rugit mais je reste ultra concentré. Quel plaisir à sentir la puissance de l'engin ! Il faut déjà appuyer sur les freins : il ne s'agirait pas de quitter la piste. Le bonheur qu'il y a à conduir eun tel véhicule est considérable. Néanmoins, les trois tours de piste passent très rapidement et il faut déjà remettre ce bijou aux mécaniciens. Courbatu, je descends du bolide. Je comprends maintenant pourquoi on parle de sport automobile ! Pour en savoir davantage, je vous renvoi à la lecture du site sur cette expérience de baptême en formule 1.

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